Lilypie Attendre un bébé Ticker

jeudi 3 juin 2010

Les tests commencent

Le PEP test et le bilan sanguin est fait le lendemain. 225 $, pour 15 minutes gros maximum! Ouch! Payé pour aller plus vite, et oui! J'espère que les résultats arriveront avant mes règles. Les résultats me permettront de savoir si je peux passer le test d'hystérosalpingographie.

Paf, 7 jours après, mes règles débarquent. Il va falloir que j'attende les prochaines, donc on attend encore un mois. On fait toujours l'amour aux deux jours dans la période d'ovulation, mais rien n'y fait, je suis menstruée 32 jours après mon début de mon nouveau cycle. La journée de mes menstruations, j'appelle la clinique de fertilié pour prendre rendez-vous. Le test est pris pour 7 jours plus tard.

Je vous écris présentement à ce 7e jour. Je suis allée faire le test d'hystérosalpingographie aujourd'hui. Ma belle-soeur m'a accompagnée, et puisqu'elle est infirmière, elle m'a posée quelques questions relatives à l'examen. Je lui ai donc tout raconté ce que je vis, en pleurant bien sur. Ça me fait toujours aussi mal de ne pas réussir. Je prend l'Anaprox prescrit par le médecin 45 minutes l'examen, et on part à Montréal, dans la même bâtisse où je me suis fait opérée les yeux au laser! C'était un peu de déjà vue! Ça rassurait un peu. En plus, c'était ma belle-soeur qui était venue avec moi pour cette opération.

La salle est pleine de monde; je ne m'attendais pas à cela. Il est vrai que l'hystérosalpingographie est couvert par l'assurance-maladie, alors finalement, après réflexion, ça ne m'étonne pas qu'il y ait autant de monde là bas.

On m'appelle après 10 minutes d'attente. On m'amène à une cabine et on m'indique d'enlever pantalon et sous-vêtement, et d'enfiler la jaquette. Évidemment, j'avais soudainement une grosse envie de faire pipi. Évidemment, ma jaquette avec ses ficelles de côté brisées, donc je devais tenir ma jaquette si je ne voulais pas me promener les fesses à l'air.

J'attend encore un 10 minutes, qui me semblait plus long puisque j'étais seul à ce moment. L'infirmière vient me chercher, me poser quelques questions (allergies, dernière menstruation, etc) et elle m'invite à entrer à la salle de radiographie. Je lui demande si je peux apporter ma sacoche, et elle me dit oui. Elle me voit entrer avec une petite pochette de la grosseur d'un ipod video avec un cordon et elle part à rire.
"- Quoi? C'est ça ta sacoche?
- Oui! ^_^ *rit à son tour*
- J'ai une fois levé la sacoche d'un madame, et ça m'a quasiment étirer l'épaule! Alors voir si petit, c'est comique!
- Si j'ai plus gros, je suis certaine que ça pèsera aussi lourds, alors je me limite à l'essentiel!"
Les gens étaient tellement sympathique!

On me fait coucher sur une plate-forme, les fesses nues sur une genre de serviette médicale. Les bras le long du corps, les jambes écartées, le technicien ne perd pas de temps, le spéculum est inséré. Je ne sais pas si c'est l'Anaprox ou non, mais je me sentais quand même calme, et même un peu étourdie. Ça pouvait être le stress aussi qui fait ça. Je suis hyper docile rendu à faire les tests, comme lorsque j'ai passé un scan à l'iode une fois (j'en ai bu, j'ai eu une transfusion et un lavament) et jamais je ne me plaignais,
Le technicien était délicat. Il a essayé d'insérer un tube et finalement il était trop gros. J'ai une ouverture plus petite que la moyenne il parait! Mais ça n'a rien à voir avec la fertilité. Il m'a dit:
"- Si les globules blanches peuvent passés, les spermatozoïdes aussi."
Il met le plus petit tube et l'insertion du liquide commence. J'ai senti tout de suite la chaleur habituelle de l'iode (quand j'ai eu la transfusion et le lavement, tout mon corps est devenu chaud on aurait dit, quand j'ai fait le scan). Il y en a qui dit qu'elles ont senti des douleurs comme si elles étaient menstruées. Pour ma part, il y a peut-être eu un petit picotement, mais rien à voir à comparer de mes douleurs menstruelles. Est-ce peut-être parce que j'ai souvent eu mal au ventre dernièrement et je suis rendue plus forte? Ou l'Anaprox faisait vraiment effet? Bref, je n'ai pas senti grand chose... Le technicien me demande de lever une fesse, on prend une radio, puis l'autre fesse, une autre radio. Hop. Voilà, terminé. Tout est normal.  Rien de bloquer.

Une technicienne m'expliquer alors comment me relever et de prendre la serviette médicale comme une couche et me dirige à la salle de bain. Après, je devrai aller dans la salle d'attente 10 minutes pour être sur que tout va bien. Comme j'ai déjà eu une expérience encore plus traumatisante à l'iode, j'ai décidé que j'allais tout de suite rentrer à la maison. Puis, assise sur la bol de toilette, je me suis mise à pleurer. Tout est normal?! Alors pourquoi ça ne fonctionne pas! Qu'est-ce qui fait que ça prend des années à concevoir un petit bébé!? Je veux me petter la tête sur les murs, me mettre en petite boule dans le coin de la salle de bain et de pleurer toute l'eau de mon corps. Mais je me force à me ressaisir. C'est pas comme ça que je vais y arriver. J'essuis mes larmes de mon visage, puis je vais me rhabiller. Je rejoins ma belle-soeur, qui me regarde arriver. Elle attends les résultats. Je lui dis que tout est normal, et je ne peux pas m'empêcher de recommencer à pleurer. Merde. On est en pleins milieux de la salle d'attente. Ma belle-soeur me regarde, avec un regard qui me dit: lâche pas, t'en fais pas, ça va venir, je suis avec toi. On quitte la place, et on retourne chez nous.

Je n'ai pas appelé encore la clinique de fertilité pour savoir qu'elle sera la suite. Je suis beaucoup trop émotive ce soir. Je vais me coucher tôt, et espérer que la nuit porte conseil. Je n'ai même pas eu le temps de parler de tout cela avec mon conjoint. Les jeudis sont plutôt assez occupés pour nous, et nous nous voyons que le soir rendu 10 heures... D'ici là, je vais tenter de travailler sur mon moral, et de réfléchir à tout cela, en essayant de trouver une solution dans quoi je serai à l'aise de vivre avec, car je n'aime pas juste pleurer de désespération. J'ai passé ce bout là. Là, je veux avancer.

Demain, j'appelle à la clinique de fertilité, pour savoir ce qu'il y a à faire prochainement.

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