On repart en force l'été 2009. Graphique de température, acide folique, et j'ose même faire des tests d'ovulation.
Les fameux tests d'ovulation. Ça prend 30 minutes à choisir, à la pharmacie, un test d'ovulation. Il faut vérifier la quantité dans les boîtes, le prix, quels types de résultats que ça donne, ce réfléchir à savoir combien on est prêt à payer pour un affaire qui ne changera probablement pas ma vie.
Car avouons-le, test d'ovulation ou pas, les couples qui essaient de concevoir un enfant font l'amour aux deux jours et ce dans la période optimale. J'ai un cycle de 30-31 jours, alors je savais environ dans quelle période c'était le plus propice à la conception. Alors pourquoi ai-je besoin d'un test d'ovulation déjà?
J'ai tout de même acheter un test, pour valider que j'ovulais vraiment dans la période que je pensais ovuler. Après 3 matins à faire pipi dans un pot et en prendre quelques gouttes, et comparer la zone de contrôle avec la zone de résultat... Un matin, le résultat était minimement (c'est très mini ça!) plus foncé que la zone de contrôle. Parfait. J'ai ovulé. Wouhou! Et en plus on était actif dans le bon moment! Cool! =)
Deux semaines plus tard, mes menstruations ont débarquées. Je n'ai plus jamais fait de test d'ovulation.
Mon désespoir était assez fort, l'été 2009. Tellement, qu'avec une copine, à la pêche, je me suis saoulée en m'en rendre malade! Mon amie était au courant de mes tentatives ratées, mais je ne lui avais pas réellement avoué à quel point ça me rendait maladivement malheureuse... La bouteille de vin a fait un peu sortir le bobo. Reste que le lendemain, ça n'arrangeait rien, et ma mélancolie, que je savais bien cachée depuis quelques mois, est revenu.
L'été me garde occupé malgré tout. J'ai une maison et un grand terrain à m'occuper, et je bouge beaucoup. L'été passe vite et je n'ai pas trop trop le temps de m'apitoyer sur mon sort bien longtemps. Avec mon conjoint, hyperactif à souhaite, il y a toujours du positif et de l'action partout. Ça me fait du bien.
jeudi 29 avril 2010
lundi 26 avril 2010
Maux de ventre
Le printemps s'étire sur des panoplies de tests. Le délai de prendre rendez-vous avec mon médecin de famille (mais quelle chance que j'ai, d'en avoir un, au Québec!) est de 4 semaines... Ça fait bientôt un an que j'essaie de tomber enceinte, et mes nouvelles habitudes de vies et mes trucs ne fonctionnent pas. Mon médecin ne trouve rien d'anormal lors d'un examen superficiel. Pas de bosse, ou de truc bizarre. Mon ventre semble normal. Pourtant j'ai très mal sur mon côté droit du ventre. J'ai toujours peur de me claquer une appendicite, même si je suis consciente que j'aurais dû être morte aujourd'hui si c'était cela, puisque ça faisait au moins 2 mois que je trainais ça. Je dois être hypocondriaque légère!
Mon docteur me prescrit un échographie. Beurk. Ma première échographie à vie, je voulais la passer à cause d'un petit bébé. Pas à cause de douleurs inconnues au ventre. Paf. Une autre de mes bulles d'attente venait de petter. Ma première échographie ne sera pas pour voir un bébé.
Je suis allée dans une clinique privée pour l'échographie. 85$ pour l'écho. Je suis fébrile. Je ne sais pas à quoi m'attendre du tout. J'ai même pas pensé à aller voir sur internet pour voir en détail ce qu'il va se faire. J'en ai vu dans les films, télé-séries, etc, mais bon, je suis consciente que la moitié des trucs qui s'affichent sous nos yeux sont complètement irréels ou tout croche, alors je ne me fis pas là-dessus. Je patiente à la salle d'attente. Une fille un peu plus jeune que moi sort de la salle d'échographie, et s'assoit à côté de moi. Elle était plus fébrile que moi, mais de la même sorte de fébrilité. Fébrilité de peur. On patiente ensemble. Finalement on commence à jaser. C'est là que j'ai su qu'elle a depuis 2 jours hyper mal au ventre et qu'ils ont trouvés une bosse sur son ovaire. Les techniciens ne veulent pas qu'elle sorte d'ici tant qu'ils n'ont pas parlé à un médecin du résultat. On m'appelle. Je lui dis de garder courage (mais qu'est-ce que tu veux dire à une jeune fille qui a peut-être un cancer ou autre truc atroce comme ça???)
On m'informe de me coucher et d'ouvrir ma fermeture éclaire de mon pantalon et de lever mon chandail. Le technicien entre et se présente, puis regarde mon dossier. Il me met du gel (très froid!) sur le ventre, et, appuie sur une vessie hyper pleine pour voir mon petit intérieur.
Pas de quoi paniquer. J'ai un kyste sur un ovaire gauche, et j'ai du liquide ambulante dans mon ventre, hypothétiquement un kyste qui aurait éclaté. La session finie là, je peux aller enfin faire pipi.
La jeune femme est toujours là, à se ronger de l'intérieur. Elle ne sait rien encore. Le temps s'écoule. Je lui dis quelques paroles encourageants, et beaucoup de bonne chance, et je quitte la pièce. Mon docteur recevra les résultats, je ne vais pas mourir demain, mais par contre, je n'ai jamais su ce qui arriva de cette jeune fille. Aujourd'hui, j'espère tellement qu'elle soit en pleine santé et heureuse.
De retour au docteur 4 semaines plus tard. L'écho ne démontre pas pourquoi j'ai mal au ventre. Elle me prescrit un scan à l'iode.
Entre temps, on a arrêté de performer pour le projet bébé. Si j'avais de quoi de grave, ou que je devais prendre des pilules ou traitement, c'était pas l'idéal je trouvais, de faire ça en même temps qu'une vie fragile se développerait en moi.
Le scan à l'iode fût assez spectaculaire. J'ai du boire 1 litre et demi d'eau à l'iode, en plus de m'en insérer dans mes intestins (un lavage à l'iode... yeah.), et par le sang. Par intraveineuse, c'était fou, l'impression quand le liquide entre que tu fais un implosion! Tout le corps se réchauffe! Je m'en souviendrai longtemps. Les scans sont fait, au dire des techniciennes, tous à l'air normal mais le docteur aura la décision finale.
Je reprends rendez-vous avec le docteur, pour la voir 4 semaines plus tard. On est rendu début été. Le docteur me dit que tout est normal. Ça finit là. S'il voit rien, y'a rien.
Entre temps, je suis allée voir le chiropraticien de la famille. Il m'a déjà remis sur pied quand j'étais dans un état dramatique, alors je croyais bien qu'il pourrait trouver quelque chose (blocage, ou autres) dans mon corps qui faisait défaut et qui causait ces douleurs.
Après quelques examens, le chiro m'a informé que la "porte" de mon intestin était "coincé", et donc elle restait ouverte et que j'avais des refluxs et c'est ça qui causait la douleur. Il m'a appris à faire un mouvement pour forcer la dite porte à fermer. Après 1 semaine de faire religieusement ce mouvement. Pu rien.
Maintenant je sais que quand j'ai mal au ventre, je n'ai qu'à faire ce mouvement, et le tout arrêtera après quelques "traitements".
Problème réglé. Projet bébé recommencé.
Mon docteur me prescrit un échographie. Beurk. Ma première échographie à vie, je voulais la passer à cause d'un petit bébé. Pas à cause de douleurs inconnues au ventre. Paf. Une autre de mes bulles d'attente venait de petter. Ma première échographie ne sera pas pour voir un bébé.
Je suis allée dans une clinique privée pour l'échographie. 85$ pour l'écho. Je suis fébrile. Je ne sais pas à quoi m'attendre du tout. J'ai même pas pensé à aller voir sur internet pour voir en détail ce qu'il va se faire. J'en ai vu dans les films, télé-séries, etc, mais bon, je suis consciente que la moitié des trucs qui s'affichent sous nos yeux sont complètement irréels ou tout croche, alors je ne me fis pas là-dessus. Je patiente à la salle d'attente. Une fille un peu plus jeune que moi sort de la salle d'échographie, et s'assoit à côté de moi. Elle était plus fébrile que moi, mais de la même sorte de fébrilité. Fébrilité de peur. On patiente ensemble. Finalement on commence à jaser. C'est là que j'ai su qu'elle a depuis 2 jours hyper mal au ventre et qu'ils ont trouvés une bosse sur son ovaire. Les techniciens ne veulent pas qu'elle sorte d'ici tant qu'ils n'ont pas parlé à un médecin du résultat. On m'appelle. Je lui dis de garder courage (mais qu'est-ce que tu veux dire à une jeune fille qui a peut-être un cancer ou autre truc atroce comme ça???)
On m'informe de me coucher et d'ouvrir ma fermeture éclaire de mon pantalon et de lever mon chandail. Le technicien entre et se présente, puis regarde mon dossier. Il me met du gel (très froid!) sur le ventre, et, appuie sur une vessie hyper pleine pour voir mon petit intérieur.
Pas de quoi paniquer. J'ai un kyste sur un ovaire gauche, et j'ai du liquide ambulante dans mon ventre, hypothétiquement un kyste qui aurait éclaté. La session finie là, je peux aller enfin faire pipi.
La jeune femme est toujours là, à se ronger de l'intérieur. Elle ne sait rien encore. Le temps s'écoule. Je lui dis quelques paroles encourageants, et beaucoup de bonne chance, et je quitte la pièce. Mon docteur recevra les résultats, je ne vais pas mourir demain, mais par contre, je n'ai jamais su ce qui arriva de cette jeune fille. Aujourd'hui, j'espère tellement qu'elle soit en pleine santé et heureuse.
De retour au docteur 4 semaines plus tard. L'écho ne démontre pas pourquoi j'ai mal au ventre. Elle me prescrit un scan à l'iode.
Entre temps, on a arrêté de performer pour le projet bébé. Si j'avais de quoi de grave, ou que je devais prendre des pilules ou traitement, c'était pas l'idéal je trouvais, de faire ça en même temps qu'une vie fragile se développerait en moi.
Le scan à l'iode fût assez spectaculaire. J'ai du boire 1 litre et demi d'eau à l'iode, en plus de m'en insérer dans mes intestins (un lavage à l'iode... yeah.), et par le sang. Par intraveineuse, c'était fou, l'impression quand le liquide entre que tu fais un implosion! Tout le corps se réchauffe! Je m'en souviendrai longtemps. Les scans sont fait, au dire des techniciennes, tous à l'air normal mais le docteur aura la décision finale.
Je reprends rendez-vous avec le docteur, pour la voir 4 semaines plus tard. On est rendu début été. Le docteur me dit que tout est normal. Ça finit là. S'il voit rien, y'a rien.
Entre temps, je suis allée voir le chiropraticien de la famille. Il m'a déjà remis sur pied quand j'étais dans un état dramatique, alors je croyais bien qu'il pourrait trouver quelque chose (blocage, ou autres) dans mon corps qui faisait défaut et qui causait ces douleurs.
Après quelques examens, le chiro m'a informé que la "porte" de mon intestin était "coincé", et donc elle restait ouverte et que j'avais des refluxs et c'est ça qui causait la douleur. Il m'a appris à faire un mouvement pour forcer la dite porte à fermer. Après 1 semaine de faire religieusement ce mouvement. Pu rien.
Maintenant je sais que quand j'ai mal au ventre, je n'ai qu'à faire ce mouvement, et le tout arrêtera après quelques "traitements".
Problème réglé. Projet bébé recommencé.
samedi 24 avril 2010
Le temps passe...
Ça y est. J'ai 25 ans. On est fin de l'année 2008. Je ne suis toujours pas enceinte. Ça fait 6 mois qu'on essait. Catastrophe.
Je me suis super entêtée de prendre mon acide folique religieusement, à éviter tout alcool et "mauvaises" nourritures dans mes périodes incertaines, y aller mollo côté sport lors des périodes incertaines (je suis hyper sportive). Et pourquoi? Rien encore.
Et donc je passe ma fête, début décembre, en étant qu'une personne dans mon corps.... Puis Noël arrive, je vois la famille... Je suis la plus vieille de mon côté de famille (donc pas de cousins/cousines qui ont des bébés), alors ça a plutôt bien passé, ce fin décembre, malgré une confrontation entre mon père et moi... Période assez stressante... Alors j'ai commencé l'année 2009, en janvier, avec un retard dans mon cycle normal. UNE semaine de retard. SEPTS jours de retard. Le party de tests de grossesse que je me suis tappée, tous négatifs, bien sûre!!! Et le 42e jour, paf. Mentruée la fille. Dégringolade. En plus de gérer ma peine ouverte durant Noël, je devais gérer, en ce début d'année 2009, encore la même déception que je vis depuis l'été 2008.
Du même coup, je commence à avoir mal au ventre, autour de mon ovaire droite/appendice/intestin... Et ça augmente de semaines en semaines...
Entre temps, je fais des recherches aussi sur le net et j'ai lu le livre Taking in charge your fertility. J'en ai beaucoup appris sur mon corps, et ses signes. Depuis été 2008, je faisais mes courbes de température. J'allais juste qu'à vérifier la consistence de ma glaire cervicale! On faisait l'amour à tous les deux jours.
Alors comprenez fort bien que je voulais vraiment commencer l'année 2009 en étant enceinte! Et pas en étant peinée, démoralisée, en colère, et avec une stupide douleur à droite au ventre sans raison!!!
Par contre, je dois avouer qu'à chaque cycle terminée, mon conjoint était toujours présent, positif et attentionnée. Je me laisse beaucoup aller par mes émotions, elles ont souvent le dessus, et il est toujours là pour me réconforter. Je suis tellement déçue et frustrée contre moi-même, de devoir lui dire à chaque mois qu'il sera papa une autre fois, que j'ai rien dans mon ventre, que je vais encore garder ma taille de guêpe pour un certain temps(Y'en a qui se battent pour avoir mon corps, moi je me bas pour devenir grosse!). C'est vraiment dure sur mon moral. Mais je le cache à tout le monde. Je vis dans une belle maison, j'ai un chouette travail, la vie est belle. Mais en dedans, ça commence à me faire mal.
Je commence alors à faire des petites recherches plus appronfondies pour trouver des informations sur la fertilité... Les informations trouvées étaient très limités, et les différents sites répétaient toujours là même chose... C'était redondant, et ça ne m'aidait pas du tout. Je me sentais allée à la dérive, perdre le contrôle. Et pas personne à qui en parler à par mon conjoint. Sans rien ne vouloir lui enlever, mais des fois, malgré son grand positivisme, les paroles encourageantes d'un homme sont trop raides pour moi. J'arrivais à me relever, mais je trainais de la patte. C'était toujours lourd à porter. Le sentiment d'échec est finalement né en moi.
Je me suis super entêtée de prendre mon acide folique religieusement, à éviter tout alcool et "mauvaises" nourritures dans mes périodes incertaines, y aller mollo côté sport lors des périodes incertaines (je suis hyper sportive). Et pourquoi? Rien encore.
Et donc je passe ma fête, début décembre, en étant qu'une personne dans mon corps.... Puis Noël arrive, je vois la famille... Je suis la plus vieille de mon côté de famille (donc pas de cousins/cousines qui ont des bébés), alors ça a plutôt bien passé, ce fin décembre, malgré une confrontation entre mon père et moi... Période assez stressante... Alors j'ai commencé l'année 2009, en janvier, avec un retard dans mon cycle normal. UNE semaine de retard. SEPTS jours de retard. Le party de tests de grossesse que je me suis tappée, tous négatifs, bien sûre!!! Et le 42e jour, paf. Mentruée la fille. Dégringolade. En plus de gérer ma peine ouverte durant Noël, je devais gérer, en ce début d'année 2009, encore la même déception que je vis depuis l'été 2008.
Du même coup, je commence à avoir mal au ventre, autour de mon ovaire droite/appendice/intestin... Et ça augmente de semaines en semaines...
Entre temps, je fais des recherches aussi sur le net et j'ai lu le livre Taking in charge your fertility. J'en ai beaucoup appris sur mon corps, et ses signes. Depuis été 2008, je faisais mes courbes de température. J'allais juste qu'à vérifier la consistence de ma glaire cervicale! On faisait l'amour à tous les deux jours.
Alors comprenez fort bien que je voulais vraiment commencer l'année 2009 en étant enceinte! Et pas en étant peinée, démoralisée, en colère, et avec une stupide douleur à droite au ventre sans raison!!!
Par contre, je dois avouer qu'à chaque cycle terminée, mon conjoint était toujours présent, positif et attentionnée. Je me laisse beaucoup aller par mes émotions, elles ont souvent le dessus, et il est toujours là pour me réconforter. Je suis tellement déçue et frustrée contre moi-même, de devoir lui dire à chaque mois qu'il sera papa une autre fois, que j'ai rien dans mon ventre, que je vais encore garder ma taille de guêpe pour un certain temps(Y'en a qui se battent pour avoir mon corps, moi je me bas pour devenir grosse!). C'est vraiment dure sur mon moral. Mais je le cache à tout le monde. Je vis dans une belle maison, j'ai un chouette travail, la vie est belle. Mais en dedans, ça commence à me faire mal.
Je commence alors à faire des petites recherches plus appronfondies pour trouver des informations sur la fertilité... Les informations trouvées étaient très limités, et les différents sites répétaient toujours là même chose... C'était redondant, et ça ne m'aidait pas du tout. Je me sentais allée à la dérive, perdre le contrôle. Et pas personne à qui en parler à par mon conjoint. Sans rien ne vouloir lui enlever, mais des fois, malgré son grand positivisme, les paroles encourageantes d'un homme sont trop raides pour moi. J'arrivais à me relever, mais je trainais de la patte. C'était toujours lourd à porter. Le sentiment d'échec est finalement né en moi.
jeudi 22 avril 2010
Est-ce que je le souhaite trop?
On m'a souvent dit cela: N'y pense plus, ça va venir tout seul par la suite.
On vous l'a déjà dit aussi.
Mais, comment elles le savent, elles qui n'ont pas eu de problème à avoir leur(s) enfant(s)?
Ah comme on se sent tellement seule, sur notre île déserte!!!
J'ai arrêté de prendre la pilule, d'un commun accord avec mon conjoint, en mai 2008. Deux mois plus tard, mon corps avait repris ses bonnes vieilles habitudes, que je me souvenais très bien quand j'étais ado. Un beau cycle de 30-31 jours. J'ai mon cycle normal, je décide donc que je me suis mise à être normale, donc à ovuler et être prête à avoir un beau petit bébé. Même si je n'étais pas encore enceinte après 2 mois, il n'y avait pas de quoi paniquer, on débutait.
Les mois passent, et toujours ses fameuse menstruations, au jours 30-31. Des fois 29. Des fois, à mon grand malheur, 32. J'en ai tellement passé des tests de grossesse rendu au jours 32, durant l'été 2008, pour avoir mes règles finalement le soir même! Quel déception! Quel tristesse!
Plus le temps avançait, plus ça devenait encore pire, côté moral, à chaque début de cycle que je commençais.
J'étais seule. Je n'osais pas en parler à personne. Je m'étais déjà trop ouvert la trappe en disant à qui voulait l'entendre dans mes amies qu'on travaillait pour avoir un bébé. C'est tellement un beau projet que je ne pouvais pas garder ça sous silence!
Mais après quelques mois de tentatives, je me suis tue. Et j'ai tout gardé pour moi. Pression pression pression.
Et là je me demande, est-ce que je veux trop? Est-ce que je voulais trop? Est-ce vraiment vrai, que de tout le temps le souhaiter à la fin de son cycle, ça fait que ça ne fonctionne pas?
On vous l'a déjà dit aussi.
Mais, comment elles le savent, elles qui n'ont pas eu de problème à avoir leur(s) enfant(s)?
Ah comme on se sent tellement seule, sur notre île déserte!!!
J'ai arrêté de prendre la pilule, d'un commun accord avec mon conjoint, en mai 2008. Deux mois plus tard, mon corps avait repris ses bonnes vieilles habitudes, que je me souvenais très bien quand j'étais ado. Un beau cycle de 30-31 jours. J'ai mon cycle normal, je décide donc que je me suis mise à être normale, donc à ovuler et être prête à avoir un beau petit bébé. Même si je n'étais pas encore enceinte après 2 mois, il n'y avait pas de quoi paniquer, on débutait.
Les mois passent, et toujours ses fameuse menstruations, au jours 30-31. Des fois 29. Des fois, à mon grand malheur, 32. J'en ai tellement passé des tests de grossesse rendu au jours 32, durant l'été 2008, pour avoir mes règles finalement le soir même! Quel déception! Quel tristesse!
Plus le temps avançait, plus ça devenait encore pire, côté moral, à chaque début de cycle que je commençais.
J'étais seule. Je n'osais pas en parler à personne. Je m'étais déjà trop ouvert la trappe en disant à qui voulait l'entendre dans mes amies qu'on travaillait pour avoir un bébé. C'est tellement un beau projet que je ne pouvais pas garder ça sous silence!
Mais après quelques mois de tentatives, je me suis tue. Et j'ai tout gardé pour moi. Pression pression pression.
Et là je me demande, est-ce que je veux trop? Est-ce que je voulais trop? Est-ce vraiment vrai, que de tout le temps le souhaiter à la fin de son cycle, ça fait que ça ne fonctionne pas?
C'est le début.
Je m'appelle Baru. Je suis une jeune québécoise de 26 ans. Depuis 2 ans, moi et mon conjoint, qui sommes ensemble depuis bientôt 10 ans, essayons d'avoir un enfant.
Pas facile, j'vous dis!
Tandis que j'ai des copines qui me disent que "leur chum n'a qu'à me regarder pour que je tombe enceinte", pour notre part, ça fait 24 mois que ça ne fonctionne pas du tout.
Je ne suis malheureusement pas la seule qui rencontre cette triste situation. Depuis 2 ans, je garde toute la tristesse et la colère en moi. Puis une amie, à qui je me suis ouverte depuis peu, m'a suggéré de faire un blog (je suis webmaster, ça me connait ça!) sur ce que je vis, car je viens de commencer des démarches en plus avec une clinique de fertilité.
On a tellement peur de ce que les autres diront, et agiront. J'ai la chance d'être bien entourée, et d'être appuyée, même si je trouve ça très très difficile. Mes états d'âmes sont un vrai manège!
Si notre expérience en tant que couple qui essaie de concevoir un enfant peut aider d'autres couples et surtout femme à surmonter ce défi, et bien, je tente le coup. De plus, ça va me faire du bien de confier ce que je vis. Voilà le but de ce blog. Bienvenue à tous!
Pas facile, j'vous dis!
Tandis que j'ai des copines qui me disent que "leur chum n'a qu'à me regarder pour que je tombe enceinte", pour notre part, ça fait 24 mois que ça ne fonctionne pas du tout.
Je ne suis malheureusement pas la seule qui rencontre cette triste situation. Depuis 2 ans, je garde toute la tristesse et la colère en moi. Puis une amie, à qui je me suis ouverte depuis peu, m'a suggéré de faire un blog (je suis webmaster, ça me connait ça!) sur ce que je vis, car je viens de commencer des démarches en plus avec une clinique de fertilité.
On a tellement peur de ce que les autres diront, et agiront. J'ai la chance d'être bien entourée, et d'être appuyée, même si je trouve ça très très difficile. Mes états d'âmes sont un vrai manège!
Si notre expérience en tant que couple qui essaie de concevoir un enfant peut aider d'autres couples et surtout femme à surmonter ce défi, et bien, je tente le coup. De plus, ça va me faire du bien de confier ce que je vis. Voilà le but de ce blog. Bienvenue à tous!
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